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EMBEDDED

11 mai 2009

L'AFGHANISTAN - INTRODUCTION

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L'Afghanistan, la République islamique d'Afghanistan (pachto : د افغانستان اسلامي جمهوریت, persan : جمهوری اسلامی افغانستان) pour les usages officiels, est un pays d'Asie centrale sans accès à la mer entouré du Turkménistan, de l'Ouzbékistan, du Tadjikistan, de la Chine, du Pakistan et de l'Iran. Depuis l'invasion soviétique en 1979 et des années de guerre civile, l'Afghanistan connaît un appauvrissement considérable, mais aujourd'hui les choses ont beaucoup évolué et le pays se modernise très rapidement, malgré l'instabilité des régions sous influence des Talibans.

Très attachés à leur indépendance, les Afghans menèrent de très nombreuses batailles contre les envahisseurs qu'ils aient été indiens, perses, russes ou britanniques. Ces derniers ont notamment subi en Afghanistan des défaites parmi les plus marquantes de leur histoire, notamment celles de Gandamak en 1842 où le 44e régiment britannique fut totalement anéanti et de Maiwand où le 66e régiment n'a compté que quelques survivants, notamment un chien nommé Bobbie, décoré par la reine Victoria. L'Afghanistan fut d'ailleurs une des rares puissances asiatiques avec le Japon à avoir mis en déroute les puissances coloniales européennes. L'hymne national afghan est le "souroud-é-mili" en langue pachto, il fut voté et approuvé par les deux assemblées en 2004.

Vingt ans après leur retraite humiliante d'Afghanistan, les anciens combattants soviétiques n'ont qu'un message à adresser aux Etats-Unis: la guerre est ingagnable dans ce pays. Les derniers soldats soviétiques ont quitté le sol afghan le 15 février 1989, après dix ans de combats, 15.000 morts dans leurs rangs et la conviction, pour toute une génération, d'avoir combattu pour rien.

La décision du nouveau gouvernement américain d'envoyer des renforts dans le pays pour lutter contre l'insurrection islamiste les replonge en plein cauchemar. "C'est comme se battre contre du sable. Aucune force au monde ne peut prendre le dessus sur les Afghans", assure l'ancien officier Oleg Koubanov, un homme trapu âgé de 47 ans, la médaille de l'Ordre de l'Etoile rouge fièrement accrochée à la poitrine à l'occasion d'une commémoration vendredi à Moscou. "C'est leur terre sainte. Peu importe que vous soyez russes ou américains. Nous sommes tous des soldats à leurs yeux", explique-t-il encore.

Comme plusieurs milliers d'autres anciens combattants, certains en costume de ville, d'autres en tenue de combat, Koubanov est venu assister à un concert somptueux financé par la mairie de la capitale.

"LE NOMBRE NE RÉSOUT RIEN"

L'heure est aux retrouvailles. On s'embrasse, on se prend en photo, puis on discute de l'intention du président Barack Obama de porter les effectifs américains de 37.000 à 60.000 hommes dans les prochains mois. Au plus fort de la guerre de 1979-89, les Soviétiques étaient 150.000 en Afghanistan. "Le nombre ne résout rien", affirme Chamil Tioukteïev, 59 ans, qui a commandé un régiment entre 1986 et 1988. "Vous pouvez mettre un soldat devant chaque maison ou installer une base sur chaque montagne. Nous l'avons constaté nous-mêmes. Plus vous envoyez des troupes, plus vous rencontrez de résistance."

Les chars soviétiques ont envahi l'Afghanistan en 1979, à la demande du gouvernement communiste alors au pouvoir à Kaboul. Après une décennie à envoyer toujours plus de soldats, Mikhaïl Gorbatchev a sonné la retraite en 1989.

"Plus ils enverront de soldats, plus ils en perdront", prédit Andreï Bandarenko, un ancien officier des forces spéciales âgé de 42 ans, à propos des plans américains. "Qu'est-ce qu'Obama sait de la situation sur le terrain? Nous avions aussi notre imbécile, Gorbatchev, qui en savait encore moins."

Vingt ans après, Bandarenko ressent toujours de l'amertume au souvenir de sa retraite dans les montagnes au milieu de l'hiver, par moins trente degrés. L'état-major soviétique, dit-il, n'avait pas mesuré la difficulté de se battre contre des moudjahidine maîtres du terrain, dans des montagnes arides où les températures peuvent plonger en quelques heures d'une chaleur caniculaire à un froid glacial.

A l'image des Américains, les Soviétiques avaient tenté de transformer l'Afghanistan en un pays unifié, au-delà des rivalités ethniques ou tribales, rappelle encore Bandarenko. "Il n'y a pas de langage commun entre les groupes ethniques, entre les clans. Ils sont impossibles à contrôler."

DE GRANDS OBJECTIFS

Les Etats-Unis rejettent la comparaison avec l'Union soviétique, en soulignant qu'ils veulent apporter la liberté à un pays que Moscou voulait assujettir.

L'affirmation fait sourire l'ancien instructeur de pilotes d'hélicoptères Gourgen Karapetian, 73 ans. "Nous avions de grands objectifs nous aussi", dit-il. On nous disait que le communisme apporterait des écoles, des routes, l'électricité, transformerait une société primitive. "J'étais persuadé que nous pourrions aider ce peuple, améliorer sa vie. Les Américains veulent leur donner la démocratie, mais ils n'en veulent pas. Ils vivent selon leurs propres règles."

Iouri Chaidourov, un ancien soldat âgé de 47 ans à la poitrine bardée de médailles, estime que la meilleure leçon à tirer, pour les Américains, de l'expérience soviétique serait de simplement accepter la défaite.

"Ils ne gagneront jamais. Il faut qu'ils partent avant qu'il ne soit trop tard."

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2 mai 2009

MOSUL

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21 mars 2009

OBAMA & L'IRAN

Le discours de Barack Obama a l'occasion de Norouz: "Aujourd'hui, je veux adresser mes meilleurs voeux à tous ceux qui célèbrent Norouz à travers le monde. Cette fête est à la fois un rite ancien et un moment de renaissance, et j'espère que vous profitez de cette période spéciale de l'année entre amis et avec la famille. En particulier, je voudrais parler directement au peuple et aux dirigeants de la République islamique d'Iran. Norouz est une juste une partie de votre grande culture renommée. Pendant des siècles, votre musique, votre littérature et vos innovations ont rendu le monde meilleur et plus beau. Ici, aux Etats-Unis, notre propre communauté a été renforcée par la contribution des Américains d'origine iranienne. Nous savons que vous êtes une grande civilisation, et vos succès ont gagné le respect des Etats-Unis et du monde. Pendant près de 30 ans, les relations entre nos pays se sont tendues. Mais à l'occasion de cette fête, nous nous rappelons cet humanisme commun qui nous lie. Justement, vous allez célébrer votre nouvel an de la même façon que nous Américains, quand nous célébrons nos fêtes -- en se rassemblant avec des amis et avec la famille, échangeant cadeaux et des histoires, et en regardant vers l'avenir avec un sens renouvelé d'espoir. Avec ces célébrations, repose la promesse d'un nouveau jour, la promesse d'opportunités pour nos enfants, la sécurité pour nos familles, le progrès pour nos communautés, et la paix entre les nations. Ce sont des espoirs partagés, ce sont des rêves communs. En cette saison qui est celle des nouveaux commencements, je voudrais parler clairement aux dirigeants iraniens. Nous avons de graves divergences et elles se sont amplifiées avec le temps. Mon administration est désormais résolue à pratiquer une diplomatie qui traite la totalité des problèmes que nous avons devant nous, et à chercher à établir des relations constructives entre les Etats-Unis, l'Iran et la communauté internationale. Ce processus ne progressera pas par la menace. Nous cherchons au contraire un dialogue honnête et fondé sur le respect mutuel. Vous, aussi, vous avez un choix à faire. Les Etats-Unis veulent que la République Islamique d'Iran prenne la place qui lui revient dans la communauté des nations. Vous avez ce droit, mais il s'accompagne de vraies responsabilités, et cette place ne peut être obtenue par la terreur et les armes, mais par des actions pacifiques qui démontrent la véritable grandeur du peuple et de la civilisation iraniens. Et cette grandeur ne se mesure pas par la capacité à détruire mais par votre talent à construire et à créer. Ainsi à l'occasion de votre Nouvel An, je veux que vous, le peuple et les dirigeants de l'Iran, vous compreniez le futur auquel nous aspirons. Il s'agit d'un avenir de nouveaux échanges entre nos deux peuples et de plus grandes opportunités de partenariat et de commerce. C'est un avenir dans lequel les vieilles divisions seront surmontées, où vous et tous vos voisins et le monde entier pourront jouir d'une plus grande sécurité et d'une paix plus grande. Je sais que cela ne sera pas facile à atteindre. Certains affirment avec insistance que nous nous définissons par nos différences. Mais souvenons-nous des paroles écrites par le poète Saadi, il y a si longtemps: +Les enfants d'Adam sont des membres d'un même corps, créés d'une même essence+. Avec l'arrivée d'une nouvelle saison, cette précieuse humanité que nous partageons tous nous revient en mémoire. Et nous pouvons une nouvelle fois invoquer cet esprit en aspirant à un nouveau commencement". "Merci et Eid-eh Shoma Mobarak."
4 mars 2009

PALIWODA

Première journée a Paliwoda et rien de bien excitant si ce n'est ces quelques photos. Dans l'ordre, des soldats irakiens; des soldats irakiens et américains; les Sons Of Iraq, anciens insurges désormais du cote de l'armée américaine dans leur combat contre Al-Qaida...

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1 mars 2009

AFGHANISTAN EMBEDDED

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Je viens de recevoir l'accord de l'armée américaine pour partir en Afghanistan du 11 au 31 mai. Initialement je voulais y rester 6 semaines mais vu la situation actuelle, c'est le maximum que l'armée puisse m'accorder. Alors il se pourrait que je retourne en Irak juste avant...

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27 février 2009

ET EN AFGHANISTAN..?

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27 février 2009

RETRAIT DES TROUPES D'IRAK

Barack Obama a confirmé jeudi aux parlementaires le retrait des troupes américaines d'Irak d'ici à août 2010, tout en y laissant des dizaines de milliers d'hommes pour conseiller les forces irakiennes et protéger les intérêts américains sur place. Il est également confirmé que le président américain présentera le plan de retrait ce vendredi, lors d'un déplacement en Caroline du nord, à la base des Marines de Camp Lejeune. Lors de l'entretien à huit clos, il a aussi confirmé vouloir laisser un contingent de 30.000 à 50.000 hommes après août 2010 et au plus tard jusqu'en décembre 2011. Barack Obama a promis de réexaminer sa stratégie si les violences devaient flamber, a expliqué le républicain John McHugh, conseiller en chef du Comité parlementaire américain sur les forces armées, affirmant qu'il était inquiet de la situation en Irak, d'autant plus fragile qu'approchent les élections de décembre. Le président Obama a précisé qu'il existait même un "plan B", selon John McHugh. Les démocrates aussi sont sceptiques mais plutôt par le nombre, selon eux, trop élevé de troupes que Barack Obama veut laisser sur le terrain après août 2010. Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants américaine, attend de savoir comment le président va le justifier, a-t-elle expliqué lors d'une interview sur MSNBC. Le calendrier proposé est le résultat d'un compromis, lié aux difficultés logistiques qu'un tel retrait comporte. Il correspond au retrait d'environ une brigade par mois. Ensuite, les Etats-Unis laisseraient des spécialistes du renseignement et de la surveillance, ainsi que des équipements, comme des avions sans pilote. Depuis le début de la guerre, le Congrès a voté, depuis le début et jusqu'à aujourd'hui, un budget de plus de 657 milliards de dollars (512 milliards d'euros) pour la guerre en Irak, selon un rapport du Congrès de l'an dernier.
23 février 2009

RETOUR A SUMMERALL

On perd rapidement la notion du temps quand se sont effaces les repères domestiques ou familiers. Je dois faire une effort constant pour réaliser quel jour de la semaine on est: oui, ça y est, a 3 on y est arrives, nous sommes lundi et on est même le 23 février. Cela fait 3 semaines que je suis en Irak.

Je serai donc rester 1 semaine au JSS (Joint Security Station) Bayji avec la compagnie C, 2-27 Comanche. Partageant ma chambre avec 7 soldats, officiers pour la plupart, j'ai vécu au même rythme que tous les soldats, sortant en mission aussi souvent que possible, parfois 2 fois par jour, et mangeant la même nourriture dégueulasse 3 fois par jour.

Je n'ai jamais eu peur en mission alors même que je ne portais aucune arme.

Dans ces quartiers de Bayji, véritables labyrinthes d'où le danger peut surgir de n'importe ou, le sergent Ryan Boykin s'oriente avec une facilite déconcertante, a tel point que j'ai l'impression qu'il déambule dans son propre quartier. Il se tient juste derrière moi, un plan détaillé du secteur entre ses mains gantées. "Alex, reste toujours entre l'homme de tête et moi", me dit-il. J'ai confiance en ce jeune homme et ferai tout ce qu'il me dira. Je sais qu'a chaque mission avec le 3ème Platoon, commande par le Sergeant First Class Shaughnessy, ma vie est entre les mains de ces soldats. Ils sont constamment aux aguets, ne joueront pas les héros inutilement. Ils ont tous une femme et des enfants aux pays qu'ils voient et auxquels ils parlent tous les soirs via Skype. C'est ce qui donne un sens a leur vie ici... 

Comme cette guerre me trouble de plus en plus. Comme elle renforce mon impression d'osciller constamment entre 2 mondes que tout oppose. C'est pour ça que je suis ici, pour voir s'entrechoquer une civilisation et une culture. J'en suis le témoin, au coeur du drame. La vie de ces soldats est si étrangère a la mienne, tout en ayant davantage de sens... Chacun de leurs regards, de leurs sourires lors de chaque sortie en mission m'emplissent de ce dont j'ai le plus besoin, moi qui me sens si vide.

Le capitaine Sugg, le commandant de la compagnie, est un soldat hors du commun. Il m'a fait confiance du début a la fin de mon séjour et m'a permis d'accompagner ses hommes même lors de missions très sensibles. La toute première d'ailleurs consistait a se rendre dans un quartier considéré comme une usine a IED (Improvised Explosive Devices). L'opération devait se faire conjointement avec la police irakienne, police qui partage le même camp que les soldats US et qui est équipée et entraînée par une unité MP américaine. Nous devions partir vers les 10h et curieusement le policiers irakiens insistent pour y aller en avance, histoire de repérer les lieux alors que les lieux avaient été déjà super repérés par satellite... Bref, une voiture de police va sur place et en revient au bout d'1 heure. Puis c'est a nous d'y aller. On embarque dans 4 MRAP et nous arrivons rapidement sur les lieux, le but étant de surprendre tout le monde. Rien, nous ne trouverons rien même avec l'aide du Staff Sergeant Oras, un magnifique berger allemand de 3 ans, spécialiste dans la détection d'engins explosifs. L'opération dure tout de même 2 heures et nous rentrons au camp. L'endroit etait très sérieusement considéré comme une "IED factory" selon les propres termes du Lieutenant Joseph Register, alors pourquoi les soldats n'ont-ils rien trouve ? Souvenez-vous des policiers qui ont insiste pour y aller avant le début de la descente. Staff Sergeant Ramon: " Vous ne pouvez faire confiance en personne dans ce pays. Bien sur que les IP (Iraqi Police) sont allés les prévenir que nous allions arriver. Ça ne fait aucun doute. Les autres ont eu le temps de s'échapper et de cacher ou d'effacer toute trace de substance suspecte."

Cette "chienne de guerre" dans laquelle sont plonges et embourbes ces jeunes soldats n'aura pas de fin, sauf a foutre le camp d'ici sans se retourner et laisser l'Irak dans son propre chaos.

20 février 2009

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CIMG0432 Avant la mission de ce matin...

18 février 2009

JSS BAYJI

Comme vous avez remarqué, je ne m'occupe pas beaucoup de mon blog ces temps-ci. Je suis assez crevé, je sors 2 fois par jour avec les soldats de Charlie company 2-27 infantry regiment. Je vais rester avec eux au moins jusqu'à dimanche et dés la semaine prochaine, je rédigerai une synthèse de mon séjour ici qui est absolument excitant...
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